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    Dernier article du dossier sur l'histoire du soir, ce sera un article bref mais non des moindres ! On a vu juste avant ce que dit l'OCDE à ce sujet, ce qu'il préconise, pourquoi c'est important de lire et quoi faire quand on n'aime pas ça ou qu'on n'a pas le temps. Aujourd'hui je réponds à la fameuse question : jusqu'à quel âge ? En gros, quand l'enfant commence à savoir lire... on arrête ? on n'arrête pas ?

    - 1/3 L'histoire du soir : est-elle si importante ? Que dit le rapport de l'OCDE ?

    - 2/3 L'histoire du soir : je n'aime pas ça, je n'ai pas le temps, que faire ?

    - 3/3 L'histoire du soir : jusqu'à quel âge ?

     

    "Jusqu'à quel âge lire l'histoire du soir ?"

    En fait, ça, ça n'est pas indiqué dans le rapport de l'OCDE. Je donnerai ici des conseils tirés de mon expérience professionnelle du coup et sur mon vécu de maman. 

    En ce qui me concerne et principalement pour les enfants qui ont des problèmes de compréhension, je conseille aux parents de continuer même quand l'enfant sait lire, même jusqu'au CM2 voire au-delà. Il n'y a pas d'âge à mon sens pour partager une lecture.

    Sur certaines radios, on peut encore écouter des histoires qui sont lues et cela se faisait beaucoup avant la démocratisation de la télévision. S'entendre raconter une histoire est toujours agréable, fait marcher l'imagination et permet à l'enfant d'accéder à un vocabulaire et des tournures morphosyntaxiques d'une niveau au-dessus de ce qu'il est capable de lire pour le moment.

    C'est aussi très bénéfique pour les dyslexiques dont la compréhension écrite est limitée du fait de leurs difficultés. Ils peuvent de cette manière, accéder au langage littéraire.

     

    À quoi ça sert de continuer quand l'enfant sait lire ?

    En effet, même si la compréhension de phrases plutôt simples est accessible à un lecteur moyen ou un dyslexique, celui-ci se retrouvera perdu à mesure que la complexité des tournures augmente, que le vocabulaire se fait plus littéraire et que les textes sont plus longs.

    Avez-vous déjà essayé de lire des textes à la syntaxe très complexe ? Pour lesquels vous devez redoubler de concentration pour lire et comprendre à la fois ? Quand on est fatigué ou distrait, il suffit d'un paragraphe plus ardu pour qu'il faille y revenir à deux ou trois fois avant de comprendre ce qu'on vient de lire.

    Un lecteur très moyen se retrouvera régulièrement dans cette situation car le déchiffrage monopolise son attention et il en reste moins pour la compréhension. C'est pourquoi, il peut être intéressant d'améliorer la compréhension littéraire, tout en soulageant l'enfant du poids cognitif du déchiffrage. Lire des histoires est le meilleur moyen pour cela.

     

    Que lire avec un grand ?

     

    Quand l'enfant est grand, on peut continuer à découvrir des albums mais aussi commencer à entrer dans la littérature jeunesse et lire un chapitre ou quelques pages chaque soir. Des tas de livres écrits par des auteurs très connus existent pour les enfants et peuvent aussi être un régal et un vrai moment de détente pour les parents à condition de choisir consciemment de voir ce moment comme tel.

    Je vous conseille fortement tous les livres de Roal Dahl qui sont complètement fous et drôles et en particulier les suivants :

    - Charlie et la Chocolaterie

    - Mathilda

    - Le bon gros géant

    - Les livres de la Comtesse de Ségur qui sont plein de vocabulaire magnifique, par exemple le très populaire Les Malheurs de Sophie, qui se lit vite et marche très bien même avec les garçons car Sophie y fait plein de bêtises et les enfants accrochent beaucoup à ses péripéties.

    Les contes rouges et bleus du chat perché, de Marcel Aymé, qui sont un peu fantastiques et dont la morphosyntaxe est richissime.

    - La petite maison dans la Prairie qui est un peu culcul mais qui est une histoire vraie et où l'on découvre la vie extrêmement rudimentaire des premiers pélerins américains.

    - Les Sherlock Holmes, un peu plus compliqués mais totalement prenants. Les histoires sont souvent mystérieuses et font parfois un peu peur, cela plaît beaucoup aux enfants qui aiment un peu frissonner.

     

    Et si vous n'êtes pas convaincu du bien-fondé de la lecture pour les plus âgés je vous invite aussi à lire l'excellent "Comme un roman" de Daniel Pennac qui, professeur de français (et auteur du livre basé sur sa propre expérience) a passé plusieurs semaines à faire la lecture de romans classiques à ses élèves de collège-lycée.

     

    Et vous quels livres liriez-vous avec votre enfant ? Quand vous étiez petit, vous a-t-on lu des histoires et jusqu'à quel âge ?

     

    Rapport OCDE : https://www.oecd.org/pisa/pisaproducts/Let%27s%20read%20them%20a%20story%20e-book%20%20FR.pdf

    Sources photo : https://www.befunky.com/


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  • Dossier - L'histoire du soir (2/3) : Je n'aime pas ça, je n'ai pas le temps, que faire ?

     

    Le premier article de ce dossier en trois parties sur l'histoire du soir, basé sur un rapport publié par l'OCDE, expliquait selon cet organisme l'importance de la lecture avec les enfants. Cela dit, dans nos journées de parents bien remplis, il peut arriver que l'on manque de temps, d'énergie ou simplement de motivation pour se consacrer à un temps de lecture avant le coucher des enfants. Je vais continuer à détailler ce que dit le rapport à ce sujet et y ajouter quelques conseils et éléments tirés de ma pratique d'orthophoniste et de ma vie perso de maman.

    - 1/3 L'histoire du soir : est-elle si importante ? Que dit le rapport de l'OCDE ?

    - 2/3 L'histoire du soir : je n'aime pas ça, je n'ai pas le temps, que faire ?

    - 3/3 L'histoire du soir : jusqu'à quel âge ?

     

    "Je n'aime pas lire ces histoires du soir, ça m'ennuie"

    Ce que dit le rapport : Ce sont les activités "utilisant les mots en contexte" qui permettent ces écarts de niveau, la lecture donc, mais aussi :

    - le fait d'avoir des conversations ouvertes avec son enfant, discuter pendant un moment privilégié et se raconter mutuellement sa journée en l'incitant à réfléchir sur ces expériences,

    - lire des inscriptions et des étiquettes dans la vie quotidienne et expliquer de quoi il s'agit, commenter le quotidien en apportant du vocabulaire, des informations nouvelles,

    - chanter des chansons.

    À l'inverse, les activités éducatives consistant à jouer avec des lettres ou des mots isolés et sortis du contexte ne sont pas aussi efficaces, même si elles ne font certes pas de mal.

    J'ai la chance d'adorer les livres, comme certains parents adorent jouer à la poupée par exemple. Chacun son truc. Nos enfants ont besoin que l'on fasse des activités avec eux mais si on les fait à contrecoeur, cela n'est intéressant pour personne. Et puis il m'est aussi déjà arrivé de m'ennuyer sévèrement en lisant des histoires. Mon conseil est vraiment de lire des livres qui vous font plaisir ! Si vous partagez quelque chose qui vous fait plaisir, vous serez plus détendu et votre enfant le ressentira, tout simplement. Du coup, j'ai planqué les livres que je ne supportais pas et j'ai lu et relu les livres que j'aimais bien, tout bêtement.

    Il n'y a aucun mal à cela. En plus, relire un livre déjà connu par l'enfant lui est très bénéfique car cela lui permet de mémoriser le vocabulaire, les tournures de phrases (si phrases il y a), d'anticiper ce qu'il va voir à la page suivante. Ne vous donnez pas pour mission de lui faire découvrir sans arrêt de nouveaux livres, un enfant a besoin de régularité et de répétition, cela le rassure et c'est d'ailleurs pour cela qu'il va souvent vers le jeu ou le livre qu'il aime bien.

    Il y a plein de pépites dans les livres pour enfants, des albums qu'on peut apprécier même en étant adultes soit parce que ça vous parle, ça vous fait rire ou parce que les illustrations vous plaisent. Les auteurs d'albums sont des grandes personnes, et souvent aussi de sacrés artistes. Prenez le temps de feuilleter les livres pour trouver ce qui vous plaît à vous. Peut-être vous souvenez-vous de livres que vous aviez adoré étant petit ? Vous pourriez les lui lire. Saut si vous aimez ça, je vous déconseille fortement les livres tirés de dessins animés et franchises (Dora, Peppa Pig, Disney...), qui sont souvent ennuyeux à mourir pour un parent qui lit. Vous ne tiendrez pas longtemps !

    Voici quelques albums pour enfant que j'avais adorés et que j'ai pu lire à mon fils avec plaisir :

    - Chocolat, de Benoît Charlat, édition l'Ecole des Loisirs, qui me faisait saliver à mort

    - Le ça, de Matthieu Maudet, édition l'Ecole des Loisirs, trop chou et rigolo

    - Aboie Georges que je trouve vraiment drôle : un chien nommé Georges ne sait pas aboyer et sa mère l'emmène chez le vétérinaire

     

    - Histoires de toujours du Père Castor, un recueil d'histoires qui se lisent en 5 minutes chrono et dont les illustrations sont vraiment belles.

     

    De manière générale,  les livres de l'Ecole des Loisirs et les histoires du Père Castor sont très agréables à lire. Personnellement, j'aime beaucoup Roule Galette, La vache orange et Michka.

     

    Par ailleurs, l'avantage des livres c'est que l'on accède à un vocabulaire (le "lexique") et à des tournures de phrases (la "morphosyntaxe") différentes du langage oral dont l'enfant a déjà l'habitude et qui s'enrichissent à mesure qu'il grandit et peut écouter des histoires plus élaborées.

    Après, si vraiment vraiment vous ne pouvez pas toucher un bouquin sans faire de l'urticaire, ne vous forcez pas. Après tout, lire ou ne pas lire d'histoires du soir, ça n'est pas ça qui fait un bon parent. Comme l'indique l'enquête de l'OCDE, d'autres activités sont aussi corrélées à un niveau scolaire supérieur.

    Si la lecture n'est pas une option pour vous, prenez un moment pour discuter, chantez des comptines, calez-vous trente minutes sur le weekend pour faire un jeu de société. Il en existe de tous les niveaux et ils sont, comme les livres, de formidables sources d'apprentissage, même les jeux les plus basiques (c'est l'un des sujet de ce blog). L'essentiel est de partager du temps et du langage avec plaisir.

    L'histoire du soir : est-ce une obligation, jusqu'à quel âge ? Que dit le rapport de l'OCDE ?

    "Je rentre tard, j'ai mille choses à faire, je suis épuisé(e) et je n'ai pas le temps..."

    Ce que dit le rapport : Il est indiqué que c'est bien la fréquence de ces moments et non leur durée qui est déterminante.

    Malheureusement ça c'est un vrai problème de parent moderne. Papa et Maman travaillent souvent tous les deux, ou encore Papa ou Maman gère seul le quotidien. Les journées sont souvent épuisantes et stressantes et le soir quand on rentre du boulot, tout est fait montre en main jusqu'au moment où on peut enfin soi-même se coucher... pour recommencer le lendemain sur le même rythme.

    Cela dit, et là je vais tomber dans le refrain que tout le monde connaît, les enfants grandissent vite, et les petits moments qu'on peut partager avec eux à chaque âge sont autant de souvenirs qu'on doit récolter quand ils sont là. J'ai mis un tracker d'activité sur mon téléphone et je me rends compte que je perds facilement 5 ou 10 min par-ci par-là sur Instagram ou Facebook. J'ai toujours l'impression de manquer de temps pourtant.

    Bref, ceci pour dire qu'il n'en faut pas plus. 10 minutes c'est le temps d'un album pour enfant, ou de quelques pages. Vous n'êtes pas obligé de finir le livre, vous pouvez très bien le lire en plusieurs fois si vous prévenez votre enfant : "on s'arrêtera à telle page". Il aura le plaisir d'écouter la suite le lendemain, comme quand on attend la suite de notre feuilleton.

    Pour les avantages que cela procure je pense que c'est aussi du temps de gagné. C'est comme bien s'alimenter, parfois un peu pénible sur le coup mais on y gagne en énergie et en santé, sur le long terme. Je dirais qu'il faut voir la lecture comme un investissement. Ca ne va pas résoudre tous les problèmes ni assurer à votre enfant une carrière d'ingénieur mais un enfant qui a reçu quelques minutes de lecture avec son parent avant de dormir est souvent plus apaisé, dort mieux, et sera plus apte à apprendre le lendemain en classe.

    De plus, en tant qu'orthophoniste je vois beaucoup d'enfants manquer cruellement de vocabulaire et de compréhension écrite (en dehors des patients dyslexiques qui sont un peu à part). Je ne dis pas que la lecture protège forcément du besoin de séances d'orthophonie, ni que les patients qui vont chez l'ortho n'ont pas eu leurs histoires du soir. Néanmoins si les bénéfices sont tels qu'indiqués dans l'étude de l'OCDE ça donne quand même à réfléchir, et d'ailleurs ça n'est pas étonnant. Ce serait comme lire une étude qui dit que l'habitude d'avoir une activité physique protège de problèmes de santé plus tard.

     

    J'espère avoir trouvé le ton juste dans cet article. Parler d'un tel sujet me donne un peu l'impression de marcher sur des oeufs mais il me tenait à coeur ! Encore une fois, c'est échanger du langage qui est important, le faire autour d'un livre reste secondaire. Je pense qu'il vaut toujours mieux papoter avec plaisir que de lire un livre sous le poids de la culpabilité ! Et si vous aimez cela ou souhaitez découvrir le plaisir de la lecture avec votre enfant, vous trouverez certainement des albums qui vous plairont à tous les deux !

    Dans le prochain et dernier article je répondrai à la question : jusqu'à quand lire des histoires du soir ?

     Aller à l'article suivant :

    - 3/3 L'histoire du soir : jusqu'à quel âge ?

     

    Rapport OCDE : https://www.oecd.org/pisa/pisaproducts/Let%27s%20read%20them%20a%20story%20e-book%20%20FR.pdf

    Sources photo : https://www.befunky.com/


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  • L'histoire du soir : est-ce une obligation, jusqu'à quel âge ? Que dit le rapport de l'OCDE ?

    Je m'apprêtais à écrire un article au sujet des histoires du soir quand, en cherchant le meilleur titre à lui donner pour qu'il réponde à une vraie interrogation de parents, j'ai tapé "histoire du soir" dans Google et je suis tombée sur une quantité de posts sur le sujet !

    Je vous propose donc un dossier en 3 parties sur ce sujet bien vaste et quasiment épineux :

    - 1/3 L'histoire du soir : est-elle si importante ? Que dit le rapport de l'OCDE ? (cet article)

    - 2/3 L'histoire du soir : je n'aime pas ça, je n'ai pas le temps, que faire ?

    - 3/3 L'histoire du soir : jusqu'à quel âge ?

     

    Bienvenue donc dans la première partie de ce dossier : l'histoire du soir est-il si importante que ça et que dit le rapport de l'OCDE ?  

    Beaucoup décrivent les bienfaits de l'histoire du soir pour les tout-petits : un moment privilégié qui calme les angoisses de l'enfant, nourrit l'imaginaire, etc. Finalement c'est aussi assez culpabilisant pour les parents qui ne "font" pas d'histoire du soir : soit parce qu'ils n'aiment pas ça du tout, soit parce qu'ils sont déjà épuisés par tout ce qu'ils ont à faire d'autre, soit parce qu'ils rentrent tard ou pour toute autre raison.

    Une étude de l'OCDE récemment remise au jour a ainsi pas mal tourné sur internet car elle indiquait des écarts faramineux de niveaux scolaires entre les enfants ayant bénéficié de la lecture du soir et les autres. Les commentaires laissés par les lecteurs de ces articles tournent vite au débat. "Ah et comment faites-vous quand vous rentrez à 21h tous les soirs ?" "Si vous ne vouliez pas leur accorder de temps, il ne fallait pas faire de gosses", etc. Ca montre bien qu'on touche une corde sensible et de toute façon, quand il s'agit d'éducation le sujet est souvent piégeux. On est souvent très ambivalent, à la fois prompt à juger les autres parents qui ne savent pas élever leur marmaille hurlante et à la fois à se sentir au 36ème dessous car on n'arrive jamais à faire tout ce qu'un excellent parent devrait faire.

    Bref, ce dossier n'a pas pour objectif de juger, mais tout simplement d'expliquer ce que dit cette fameuse étude et d'ajouter quelques conseils et alternatives basés sur mon expérience d'orthophoniste et de maman.

    L'histoire du soir : est-ce une obligation, jusqu'à quel âge ? Que dit le rapport de l'OCDE ?

    En bref, que dit le rapport de l'OCDE ?

    PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves - l'organisme qui donne les classements des niveaux scolaires) a évalué le niveau scolaire de jeunes de 15 ans et interrogé leurs parents.

    Le questionnaire "d'engagement parental" regroupait ces questions : lisaient-ils des livres avec leur enfants ? Lui racontaient-ils des histoires ? Lui chantaient-ils des chansons ? Jouaient-ils avec lui à des jeux éducatifs sur l'alphabet ou les mots ? Lui parlaient-ils de ce qu'ils avaient fait ou des livres qu'ils avaient lus ? Et enfin, lui lisaient-ils à voix haute des inscriptions ou des étiquettes ?

    En analysant les réponses ils ont constaté que la plupart de ces activités étaient corrélées (liées) à la réussite scolaire et deux d'entre elles encore plus que les autres : lire des livres et parler de ce que le parent a fait.

    Quand on lit ce genre de choses, on peut se dire que ça n'est pas que la lecture qui a permis ces écarts de niveau mais plutôt par exemple, un milieu plus favorisé avec de meilleures ressources, plus d'activités, de meilleures écoles. Mais ici les milieux socio-économique et de ressources des familles ont aussi été contrôlés dans l'étude : dans tous les cas le niveau scolaire à 15 ans est amélioré quand l'enfant a bénéficié d'histoires du soir. Il semble qu'il y ait donc bien un effet positif de ces moments de lecture.

    Donc, la lecture améliore la compréhension, c'est un fait.

    L'histoire du soir : est-ce une obligation, jusqu'à quel âge ? Que dit le rapport de l'OCDE ?

    Améliorer la compréhension écrite... est-ce vraiment si important ?

    Ce que dit le rapport : la lecture de livres dans les jeunes années de l'enfant est fortement liée à une meilleure compréhension écrite à l'âge de 15 ans, équivalente même à une année d'avance.

    On pourrait penser que la compréhension écrite n'est qu'une compétence scolaire parmi tant d'autres.

    Or, l'école est ainsi faite actuellement que l'écrit y a une part très importante dès la primaire, comparativement à la transmission orale ou à la manipulation, même si l'on y revient aussi. Une bonne compréhension écrite est une base essentielle pour de nombreux apprentissages scolaires : problèmes et énoncés mathématiques, consignes d'exercices, textes et articles à résumer, etc.

    Et dans la vie quotidienne aussi, l'écrit est omniprésent depuis que l'imprimerie a été créée. La démocratisation du livre a été une petite révolution et a permis en son temps, et comme internet aujourd'hui, le partage des savoirs et un accès élargi à l'éducation. Toutefois, comme quelqu'un ne maîtrisant pas l'accès à la technologie, une personne ou un élève en difficulté avec l'écrit est fatalement privée de ce plein accès dont les autres profitent.

    C'est pourquoi une compréhension écrite de plus en plus pointue à mesure que l'enfant grandit, est importante, lui économisera pas mal de difficultés à l'école et lui permettra d'accéder sans appréhension à des connaissances quasiment illimitées.

     

    Dans ce premier post, j'ai développé l'importance d'une bonne compréhension écrite et le rôle que la lecture joue là-dedans, selon le rapport de l'OCDE. La prochaine fois, j'expliquerai ce qu'on peut faire quand on n'aime pas lire des histoires du soir ou qu'on manque de temps... car la théorie c'est sympa mais la réalité c'est que l'on a beaucoup à faire, et peu de temps et d'énergie à disposition après des journées déjà souvent remplies !

    Aller à l'article suivant :

    - 2/3 L'histoire du soir : je n'aime pas ça, je n'ai pas le temps, que faire ?

    - 3/3 L'histoire du soir : jusqu'à quel âge ?

     

    Rapport OCDE : https://www.oecd.org/pisa/pisaproducts/Let%27s%20read%20them%20a%20story%20e-book%20%20FR.pdf

    Sources photo : https://www.befunky.com/


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